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La Gazette de la Mobilité Électrique - numéro 4

Retrouvez dans notre revue hebdomadaire les nouvelles concernant les acteurs de la mobilité électrique
14/03/2022

Renault Group, Valeo et Valeo Siemens eAutomotive s’associent pour développer un moteur électrique sans terres rares

Un « mémorandum of understanding » a été signé entre les trois parties avec comme objectif final la mise en place d’un partenariat pour la création et la production d‘un moteur pour voiture électrique sans terres rares.

Renault Valeo Valeo Siemens eAutomotive

Les trois futurs associés se sont fixé un but ambitieux, mais stratégique dans le développement de la mobilité électrique : construire un moteur électrique sans terres rares, plus puissant et consommant moins d’énergie que les versions actuelles.

L’intérêt de cette association réside dans les savoir-faire uniques de chaque participant. Le futur moteur sera d’ailleurs dès sa conception divisé en plusieurs parties et réparti en fonction de l’expertise de chaque associé. Le constructeur automobile Renault sera chargé du développement et de la production du rotor du moteur. Il sera basé sur la technologie EESM, il s’agira de fait d’un moteur synchrone à excitation électrique. Sans terres rares, il a un rendement supérieur aux versions dérivées d’autres technologies actuellement utilisées, comme les moteurs asynchrone.

Pour le stator, c’est Valeo et Valeo Siemens eAutomotive qui seront chargés du développement et de la production. Cela fait sens notamment grâce au savoir-faire reconnu de Valeo dans l’assemblage des fils de cuivre. En effet, Valeo assure pouvoir augmenter la densité de cuivre présente dans le stator via ses techniques de production, ce qui permettra une augmentation de la puissance générée par le moteur sans que celui-ci voie sa consommation d’énergie nécessaire croitre.

La commercialisation de ce nouveau moteur est prévue pour 2027. Cela devrait être le premier moteur électrique de 200 kW produit sans terres rares à grande échelle. Il devrait s’agir d’un moteur Made in France, puisque la production devrait prendre place dans l’usine Renault Group de Cléon en Normandie.

L’usine Tesla et la Gigafactory de Berlin pourront bientôt démarrer

Alors que le projet avait un certain nombre de mois de retard vis-à-vis du planning initial, Tesla a finalement reçu un préaccord pour lancer la production au sein de ses nouvelles usines allemandes. La licence d’exploitation définitive devrait suivre d’ici quelques semaines.

Gigafactory Berlin Tesla

L’ouverture aurait dû avoir lieu l’été dernier, cependant de nombreuses questions, notamment écologiques, avaient été soulevées depuis le début des travaux. En effet, cette nouvelle usine de production de voiture électrique, couplée avec la Gigafactory pour la production des batteries lithium-ions prévues pour les voitures, se trouve dans une zone soumise à des problèmes hydriques. La production des voitures électriques n’est pas neutre en émissions CO2 et de pollution. Outre l’extraction des matières premières, la production des véhicules ainsi que des batteries demande beaucoup d’énergie et de ressources. C’est ce qui inquiète les associations environnementales locales. Celles-ci craignent les effets des usines Tesla sur la gestion de l’eau ainsi que sur les émissions polluantes dans l’air.

Dans l’accord annoncé, le constructeur automobile américain Tesla se voit instaurer un nombre important de contrôles afin de prévenir tout risque de pollution non contrôlée.

L’usine, devrait une fois son rythme de croisière atteint, produire 500 000 véhicules par années. La production de batterie devrait, elle, être de l’ordre de 50 GWh par an. Tesla devrait de fait dépasser tous ses concurrents sur ces domaines en Europe si les chiffres annoncés sont atteints.

Elon Musk, le PDG de Tesla, devrait être présent en Allemagne fin mars afin d’inaugurer cette nouvelle usine. L’entreprise américaine, qui avait annoncé 12 000 créations d’emploi sur place à terme, aurait déjà recruté 2 500 employés.

C’est la Tesla Model Y qui sera produite dans un premier temps au sein de cette nouvelle usine. Les Model Y destinés au marché européen sont actuellement produites à Shanghai. Cette nouvelle organisation devrait permettre une baisse significative de l’impact en CO2, notamment de la production.

Volkswagen choisit Wolfsburg pour sa prochaine usine dédiée aux voitures électriques

Alors que Tesla vient d’obtenir son autorisation préalable au lancement de la production au sein de sa nouvelle usine de Berlin, le groupe allemand annonce un investissement de 2,2 milliards de dollars afin de rester au contact de son concurrent américain.

Volkswagen Trinity

Volkswagen a en effet choisi Wolfsburg, ville du siège social de la marque, pour implanter sa future usine de voiture électrique. Cette nouvelle installation devrait être dédiée à la production du projet Trinity, une nouvelle berline 100% électrique du gabarit de la Passat actuelle, prévue dans les années à venir. Son autonomie serait de plus de 700 kilomètres et devrait intégrer de nouvelles technologies permettant la conduite autonome.

Les travaux de construction de l’usine devraient démarrer en 2023. Les premiers véhicules électriques fabriqués sur place pourraient sortir de chaine de production en 2026. Cette nouvelle usine devrait être couplée à la nouvelle plateforme dédiée aux véhicules électriques, dénommée SSP. Le volume de production visé par le groupe Volkswagen serait de 250 000 voitures chaque année.

Herbert Diess, PDG du groupe Volkswagen, regarde depuis longtemps les avancés de Tesla. Contrairement à certains autres dirigeants de constructeurs automobiles historiques qui préfèrent critiquer l’américain et sa stratégie « tout électrique », Herbert Diess cherche surtout à s’en inspirer, notamment sur les nouvelles méthodes de production. Le temps de production visé par cette nouvelle usine serait de 10 h par véhicule. Ce qui serait apparemment proche des standards Tesla. L’intérêt de cette nouvelle usine pour Volkswagen est qu’il est plus simple de partir de zéro plutôt que de modifier les lignes de productions actuelles, conçues à la base pour des versions essence ou diesel.

Maserati deviendra une marque uniquement électrique en 2030

La marque turinoise, qui fait partie du groupe Stellantis, devrait proposer uniquement des modèles électriques dès 2030.

Maserati électrique Gran Turismo Folgore 2022

Les deux derniers modèles thermiques devraient voir le jour en 2023. Passer ce cap, les Maserati développées possèderont uniquement des motorisations électriques. Davide Grosso, PDG de la marque a déclaré accélérer l’électrification de Maserati du fait de l’évolution des goûts des consommateurs. « Nous constatons une forte accélération de la demande provenant de nos clients. Je pense que toute demande de moteurs à combustion interne après 2030 sera résiduelle », a-t-il déclaré.

D’ici 2025, Maserati lancera les nouvelles générations des modèles Levante et Quattroporte. Ces dernières générations seront uniquement électriques.

Afin de reconnaître les modèles électriques, ceux-ci se verront apposer le terme de « Folgore », qui signifie « éclair » en italien, en plus du nom du modèle. Ainsi, de nouvelles versions GranTurismo Folgore et GranCabrio Folgore verront le jour en 2023. Le SUV Grecale aura aussi sa version Folgore à terme. Le GranTurismo Folgore devrait voir le jour avec une puissance impressionnante de 1 200 chevaux !

Maserati ne fait pas exception au sein des marques du groupe Stellantis. Les autres marques haut de gamme comme Alfa Romeo, DS ou encore Lancia ne vendront plus que des versions électriques en 2030.

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