Le constructeur automobile suédois Polestar et Hertz, leader mondial de la location de véhicules, devraient signer un partenariat basé sur la fourniture de 65 000 modèles électriques durant les 5 prochaines années.
Contrairement aux partenariats historiques qui voient les constructeurs automobiles accorder de fortes remises aux loueurs, le coût de l’opération pour Hertz devrait être élevé, avec un prix d’achat des véhicules assez proche du prix catalogue.
Polestar a vendu 29 000 véhicules dans le monde l’année dernière, la commande de Hertz représente donc plus du quadruple de ce chiffre. Polestar, qui fait partie du groupe Volvo, a des objectifs ambitieux : atteindre 290 000 ventes annuelles d’ici 2025.
Les avantages sont nombreux avec cet accord pour Polestar. Ils sécurisent en premiers lieux des volumes importants dans les années à venir, sans pour autant sacrifier leurs marges. La marque Polestar va ensuite bénéficier de l’image de Hertz pour gagner en visibilité. Enfin, de nombreux clients qui souhaiteront s’essayer à la mobilité électrique pourront le faire à bord d’une Polestar. Sur le segment des premiums, cela sera donc une publicité bienvenue pour la marque suédoise qui doit concurrencer avec Tesla notamment. Les véhicules devraient être achetés en buy-back, et finiront donc par revenir dans le réseau Polestar pour une revente en occasion.
Du côté du loueur Hertz, cet accord confirme leur stratégie d’électrification. Il y a quelques mois déjà, le loueur avait annoncé un accord avec Tesla pour la livraison de 100 000 véhicules dans les années à venir. À terme Hertz devrait s’équiper d’une flotte de 500 000 véhicules électriques.
Les problèmes d’approvisionnement s’accumulent pour le constructeur japonais, qui vient une fois de plus de décaler son calendrier de livraison pour le Ariya, futur SUV électrique.
La pénurie mondiale de semi-conducteurs n’en finit plus de faire les gros titres, semaine après semaine, notamment dans le secteur automobile.
Du fait de ces pénuries et d’autres problèmes liés à ses chaines d’approvisionnement, Nissan a donc annoncé retarder le lancement du Nissan Ariya. Il faudra donc être encore patient pour voir le second véhicule 100 % électrique de la marque nippone, après la Leaf. Initialement prévue pour la mi-2021, la commercialisation avait déjà été décalée à fin mars 2022. Elle devrait finalement être effective au Japon le 12 mai. Le Nissan Ariya devrait débarquer durant l’été sur les marchés européens, pour le marché américain, il faudra attendre cet automne.
Le constructeur automobile chinois NIO, fabricant de voitures électriques, serait prêt à partager sa technologie d’échange de batterie à d’autres constructeurs.
NIO est un peu à part dans l’écosystème de la mobilité électrique. En effet c’est le seul constructeur automobile actuel à développer à grande échelle un système d’échange de batterie lithium-ions en lieu et place des stations de recharge ultra rapide.
Le constructeur automobile chinois a déjà ouvert 868 stations d’échange dans son pays d’origine, où il revendique déjà 7,6 millions d’échange de batterie.
Après avoir récemment commencé à opérer en Norvège, d’autres pays européens devraient bientôt voir arriver les premières stations d’échanges sur leurs sols. On parle notamment sur 2022, de l’Allemagne, de la Suède et des Pays-Bas. NIO affirme que la vaste majorité de ses clients norvégiens optent pour la location de batterie, ce qui leur permet d’avoir accès aux stations d’échange.
NIO serait disponible pour partager sa technologie et ses plateformes de changement avec d’autres constructeurs. Bien que des discussions aient lieu, aucun nom d’éventuels constructeurs n’a filtré. On peut cependant imaginer que Lotus, même si cela représente des volumes faibles, pourrait faire partie du lot. La marque anglaise est en effet dans le giron de NIO, étant donné que le constructeur chinois détient une partie du capital de Lotus.
Le constructeur au losange envisage de diviser ses activités en deux entités distinctes, afin de séparer modèles thermiques et modèles électriques.
À l’instar de Ford, Renault envisage de créer une activité distincte pour les véhicules électriques et de trouver un partenaire pour ses actifs basés sur les technologies thermiques.
Le Groupe Renault envisage une séparation et une introduction en bourse de ses actifs dans le domaine des véhicules électriques, une démarche qui serait révolutionnaire pour le constructeur français, mis à mal ces dernières semaines par sa dépendance à la Russie. Luca de Meo, PDG de Renault, avait déjà fait allusion en février à la possibilité de scinder ses activités en deux pôles différents. Pour l’étude de cette réorganisation, le nom du projet « Ampère » est apparu pour la partie électrique. Pour la structure qui devrait hériter des business thermiques (essence, diesel et hybride), le nom du projet serait « Horse ».
Il semblerait que la direction de Renault souhaite aller vite concernant ce projet, avec une scission possible dès 2023 et une entrée en bourse pour l’entité électrique.
Pour rappel, le constructeur automobile français a annoncé vouloir avoir un catalogue produit entièrement électrique d’ici 2030.
L’entité « électrique » devrait être basée en France, tandis que la seconde concernant les motorisations thermiques devrait être domiciliée à l’étranger.
Jean-Philippe Imparato, PDG d’Alfa Romeo, a annoncé que le prochain modèle phare de la marque italienne sera un SUV 100 % électrique. Celui-ci devrait voir le jour en 2027.
Le prochain véhicule phare d’Alfa Romeo sera un SUV entièrement électrique qui sera plus grand que l’actuel Stelvio. Il fera ses débuts en 2027, selon le PDG Jean-Philippe Imparato.
Ce futur modèle sera en concurrence avec le BMW X5, qu’Alfa Romeo a établi comme sa référence, selon Imparato.
Le modèle sera le quatrième SUV d’Alfa Romeo, après le Stelvio, commercialisé depuis 2017, le Tonale qui vient d’être lancé, et le Brennero, qui devrait lui être commercialisé en 2024. Cependant, la marque au Biscione ne devrait pas, à l’instar de Jeep, devenir une marque vendant uniquement des SUV. Les berlines devraient rester au catalogue, notamment grâce à l’actuelle Giulia. Elle devrait d’ailleurs être disponible dans une version 100 % électrique à terme. La Giuletta en revanche ne sera pas conservée.
L’année dernière, Alfa Roméo a vendu 56 000 dans le monde. Après une année 2021 rentable financièrement sous la direction de Jean-Philippe Imparato, le constructeur italien vise les 100 000 unités vendues annuellement d’ici 2023.
Fiat pourrait imiter Opel et lancer à son tour une copie de la Citroën AMI.
Selon des indiscrétions provenant du réseau de concessionnaire Fiat en Italie, le constructeur automobile turinois serait en train d’envisager une version premium basée sur la Citroën AMI.
Cette version premium permettrait au constructeur italien de faire revivre la marque « Topolino », qui a été très connue en Italie, notamment comme surnom de la première Fiat 500.
Ce projet ne serait donc pas uniquement de copier l’AMI et de lui apposer un logo Fiat, mais bien de concevoir un nouveau véhicule basé sur la même plateforme. Cette version italienne pourrait d’ailleurs être proposée dans une version cabriolet, ce qui serait une vraie innovation en comparaison du modèle Citroën et de l’Opel Rocks-e.
Les productions de la Citroën AMI ainsi que celle de l’Opel Rocks-e sont réalisées dans l’usine marocaine de Kénitra. Cette dernière devrait également s’occuper de la production de la version Fiat. La production, actuellement de 20 000 véhicules par année, devrait passer à 40 000 unités en 2023.