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MG 4 64 kWh : quelle autonomie en conditions réelles ?
Grâce à son positionnement tarifaire compétitif, la MG 4 a réussi à se démarquer sur le marché de la voiture électrique, en offrant une alternative séduisante aux consommateurs sensibles au budget, sans pour autant faire de compromis sur la qualité. D'ores et déjà présente dans le top 10 des ventes de véhicules électriques en 2023, la compacte Chinoise est bien partie pour faire de l'ombre à la Renault Megane E-Tech. Mais qu’en est-il de son autonomie ? Découvrez sans plus attendre les résultats.
24/05/2023
Sommaire
Quelle est l'autonomie de la MG 4 64 kWh en conditions réelles ?
La MG 4 Autonomie Etendue est équipée d’une batterie lithium-ion de type Nickel Cobalt Manganèse d’une capacité brute de 64 kWh pour une capacité utile de 61,7 kWh. Les cellules sont fournies par le géant Chinois CATL (Contemporary Amperex Technology Co. Limited ), spécialisé dans la production d'accumulateurs lithium-ion. Le pack de batterie est situé sous le plancher du véhicule et comprend un total de 104 cellules réparties en 6 modules.
La berline compacte 100% électrique du groupe MG dispose d'une autonomie de 450 km homologué selon le cycle mixte WLTP (World wild harmonised Light vehicle Test Procedure). Cela correspond à une consommation maitrisée de 16 kWh aux 100 km. Dans cette catégorie encore peu représentée, cela positionne la MG 4 juste derrière la Volkswagen ID.3, la Renault Megane E-Tech, la Cupra Born ou encore la Citroën E-C4. Ce léger retard est largement compensé par un prix beaucoup plus abordable que ses concurrentes.
Néanmoins, ces données sont le résultat de tests opérés en laboratoire sur des bancs d'essai ne prenant pas en compte certains paramètres comme la topographie ou encore des conditions climatiques dégradées.
Alors quelle est l'autonomie réelle que la MG 4 Autonomie Etendue peut nous offrir ?
Combien de kilomètres peut parcourir la MG 4 64 kWh en conditions idéales ?
Dans des conditions optimales de circulation pour une voiture électrique, c’est à dire à une température comprise entre 10 et 30° Celsius, les performances de la MG 4 sont finalement assez proches de celles homologuées lors du protocole WLTP. Voyons cela plus en détails sur différents types de parcours.
En ville
Avec ses 204 ch, son couple de 250 Nm et sa direction légère en mode normal, la MG 4 offre une expérience de conduite extrêmement plaisante, qui n'est en aucun cas altérée par son poids. Son format de berline compacte et son rayon de braquage de 10,7 mètres lui confèrent une remarquable maniabilité en milieu urbain, faisant ainsi de la ville un cadre de conduite idéal. En contexte urbain, elle est ainsi capable de parcourir jusqu'à 535 kilomètres avec une charge complète, allant de 0 à 100%, ce qui correspond à une consommation d'énergie de 11,5 kWh par 100 kilomètres ou un équivalent de 1 litre de diesel pour 100 kilomètres.
Ce résultat est bien supérieur à l'homologation WLTP ? Rien de plus normal. Les voitures électriques sont plus efficientes en ville notamment car les vitesses autorisées sont limitées et ne nécessite donc pas de rouler à des allures consommant beaucoup d'électricité. En outre, le freinage régénératif, technologie permettant de recouvrer de l'autonomie en décélérant, est particulièrement utile en milieu urbain en raison des nombreux arrêts à effectuer (feux rouges, ronds-points etc…). A noter toutefois que celui de la MG 4 ne permet pas la conduite à une seule pédale. Le véhicule ne s'arrête pas complètement lorsque la pédale de frein est relâchée.
Pour un conducteur dont les trajets quotidiens s'élèvent en moyenne à 40 kilomètres, la MG 4, équipée de sa batterie de 64 kWh, se révèle parfaitement adaptée. En effet, dans cette configuration, la compacte électrique nécessite seulement une recharge hebdomadaire, un rythme qui offre une grande aisance d'utilisation et contribue à une expérience de conduite des plus confortables.
Sur parcours mixte
Dans un cycle de conduite mixte, associant à parts égales des trajets urbains et autoroutiers, la MG4 peut atteindre une distance de 420 kilomètres, ce qui correspond à une consommation énergétique de 14,7 kWh pour chaque 100 kilomètres parcourus. Une comparaison de ces données avec les résultats des tests WLTP standardisés, effectués en laboratoire dans des conditions similaires, révèle un léger écart. En réalité, l'autonomie effective du véhicule s'avère être inférieure de 7% par rapport à celle déterminée lors des essais WLTP.
Sur autoroute
Sur autoroute, les voitures électriques ont tendance à consommer beaucoup plus d'énergie et donc à voir leur autonomie fortement chuter. En cause, la résistance à l'air, qui augmente avec la vitesse, et qui requiert plus d'énergie pour maintenir la vitesse du véhicule et le freinage régénératif qui est très peu utilisé sur autoroute et qui ne permet donc pas de récupérer de l'électricité comme en ville.
La MG 4 ne déroge pas à la règle. Malgré un profil aérodynamique plutôt bon illustré par un coefficient de trainée de 0,275, son autonomie passe à 335 km sur une seule charge et ceci en considérant une vitesse moyenne de 110 km/h. Cela équivaut à une consommation de 18,4 kWh / 100 km.
Outre l'autonomie, la MG 4 offre une expérience de conduite plaisante, caractérisée par un confort routier appréciable et un large éventail d'aides à la conduite de série, y compris un régulateur de vitesse adaptatif. Cependant, un léger inconvénient se manifeste sous forme de bruits aérodynamiques qui s'intensifient avec la vitesse, ce qui est particulièrement perceptible sur autoroute. Malgré ce petit désagrément, la compacte se révèle tout à fait appropriée pour les voyages de longue distance.
Avec sa prise Combo CCS intégrée, la MG 4 peut recharger jusqu'à une puissance maximale de 135 kW en courant continu. Une pause de 34 minutes sera suffisante pour passer de 10 à 80% d'état de charge. Entre deux bornes, l'autonomie disponible sera donc de 234 km.
Combien de kilomètres peut parcourir la MG 4 64 kWh en conditions défavorables ?
Dans des conditions moins optimales, les voitures électriques voient leur efficacité et, par conséquent, leur autonomie diminuer. Ceci est particulièrement vrai lorsque les températures descendent en dessous de zéro degré Celsius. Plusieurs facteurs contribuent à ce phénomène : les propriétés chimiques des batteries lithium-ion, l'efficacité réduite du freinage régénératif, l'utilisation du système de chauffage et l'augmentation de la densité de l'air qui rend la conduite plus gourmande en énergie.
En savoir plus : Pourquoi l’autonomie des voitures électriques diminue en hiver ?
En ville
Sur le trajet principalement urbain, l'autonomie de la MG 4 chute significativement pour atteindre 355 km. Comparé à l'autonomie obtenue dans des conditions plus favorables, cela représente une baisse d'environ 34%. Par conséquent, la consommation énergétique augmente, passant de 11,5 kWh à 17,4 kWh pour 100 km. Comme mentionné précédemment, le véhicule doit dépenser plus d'énergie pour se déplacer, en particulier lors des premiers kilomètres parcourus à froid. C'est pourquoi il est essentiel de préchauffer l'habitacle et la batterie pendant que la voiture est toujours connectée à une source d'alimentation. Cette action évite de consommer l'énergie stockée dans la batterie et optimise donc l'autonomie. De plus, l'efficacité du frein régénératif de la compacte diminue considérablement lorsque les températures baissent. Cette situation peut être déconcertante pour les conducteurs qui ont rapidement adopté l'habitude de la conduite à une pédale.
Sur parcours mixte
Dans le cadre d'un trajet mixte, la baisse d'autonomie atteint 27%. Ainsi, la voiture compacte électrique peut couvrir une distance de 305 km avec une seule charge. La consommation énergétique se situe alors aux alentours de 20,2 kWh pour 100 km parcourus.
Sur autoroute
Lors de trajets sur voies rapides, la MG 4 offre une autonomie de 260 km. Cela représente une diminution de 22% comparée à une conduite sur autoroute dans des conditions optimales. La consommation s'établit alors à environ 23,7 kWh pour 100 km. L'écart avec la conduite sur autoroute dans de bonnes conditions est moins significatif que pour les autres types de trajets. Cela s'explique principalement par le rôle moins prépondérant du freinage régénératif sur ce type de parcours.
En synthèse
| Conditions idéales | Conditions défavorables | |
| Parcours urbain | 535 km | 355 km |
| Parcours mixte | 420 km | 305 km |
| Parcours autoroute / voies rapides | 335 km | 260 km |
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